Les formations éligibles au CPF

Le Compte Personnel de Formation (CPF) qui entrera en vigueur au 1er janvier 2015, est destiné à financer des formations obligatoirement qualifiantes et « correspondant aux besoins de l’économie prévisibles à court ou moyen terme », notamment celles qui sont inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles, les certificats de branches, les formations permettant d’acquérir le socle de connaissances et compétences (maîtrise de la langue française, connaissances de base en mathématiques…).
CPFQu’il s’agisse des salariés ou des demandeurs d’emploi, les formations éligibles au CPF devront figurer sur des listes élaborées soit par les branches professionnelles, soit au niveau interprofessionnel par les partenaires sociaux qui ont négocié l’ANI (Accord National Interprofessionnel) du 14 décembre 2013, soit par les Régions.
Le CPF pourra également être mobilisé pour compléter une formation déjà partiellement acquise, notamment dans le cadre d’une Validation des acquis de l’expérience (VAE).

Les formations prioritaires : les langues et l’informatique

Pour les demandeurs d’emploi, le CPF a pour objectif de développer des compétences reconnues par l’administration comme étant « en tension » sur le marché du travail. Les chômeurs pourront choisir leur formation dans une liste prédéterminée par les pouvoirs publics. À noter que les compétences telles que les langues ou l’informatique font partie des compétences considérées comme « en tension » par l’administration. On en déduira que le nombre de formation en anglais devrait considérablement augmenter.

Des formations qualifiantes uniquement

Toutefois, les formations devront être « obligatoirement qualifiantes »  et liées au besoin de l’économie. Ces formations seront définies par l’État et les branches. Au terme de la formation, l’entreprise devra reconnaître la montée en compétence de l’intéressé.
Le salarié aura droit à un entretien d’évolution professionnelle tous les 2 ans (ainsi qu’après certaines périodes d’absence pour maternité, maladie…) avec une formalisation écrite tous les 6 ans.
S’il s’avère au bout de 6 ans, dans les entreprises de plus de 50 salariés, qu’un travailleur a été délaissé, il pourra bénéficier de 100 heures de formation en plus et partir à son gré en formation.
Dans les entreprises de plus de 300 salariés, le CE sera consulté sur les possibilités d’abondement au CPF. Dès leur entrée sur le marché du travail, les salariés pourront accéder à titre gratuit à un conseiller en évolution professionnelle. Les heures de DIF non utilisées seront reversées sur le CPF.
La contribution légale qui était fonction de la taille de l’entreprise change. La contribution devrait être la suivante : aucun changement pour les entreprises de moins de 10 salariés. Pour les entreprises de plus de 10 salariés, 1% de la masse salariale (contre 1,6 actuellement ou 1,05 pour les entreprises de moins de 20 salariés).

La liste des formations éligibles au CPF :

Le CPF pourra servir à financer des formations permettant d’acquérir des compétences “attestées” (qualification, certification, diplôme) en lien avec les besoins de l’économie et la sécurisation des parcours des salariés.

Les formations qui ne devraient plus être éligibles :

  • Le développement personnel pour les cadres et managers
  • Le développement personnel pour les non cadres
  • L’efficacité professionnelle

Les formations éligibles au CPF seront déterminées selon des listes établies par les partenaires sociaux d’ici la fin du mois d’octobre 2014. Employeur (en cas d’accord de branche allant dans ce sens) ou OPCA prendront en charge les frais de formation des salariés, et le FPSPP ceux des demandeurs d’emploi. Le compte sera géré par la Caisse des dépôts et consignations.

Coupe du monde de foot 2014 : une opportunité pour les entreprises ?

La Coupe du monde de foot est l’occasion rêvée pour les entreprises de fédérer les salariés. Pourtant, cette année, les matchs ayant lieu très tard, elles ont, pour la plupart, laissé les crampons au placard… au lieu de faire de cet événement un outil efficace de management.

coupe du monde footÀ quelques jours du coup d’envoi de la Coupe du monde de foot, on ne peut pas dire que les entreprises soient dans les starting-blocks pour vibrer au rythme du Brésil. Cet événement majeur, qui va monopoliser la majorité des conversations à la machine à café, trouve peu d’écho auprès des employeurs. À cause des horaires tardifs de retransmission des matchs, les soirées foot organisées par les entreprises vont se faire rares.

Une occasion de rassembler les troupes

Malgré une diffusion tardive de retransmission des matchs, les entreprises peuvent pourtant se mobiliser, car les salariés le seront. Différentes solutions peuvent être mises en place pour profiter de cet événement et le mettre au service du management d’équipe.

Rassemblant toute génération confondue, le mondial de foot peut aussi être une occasion de transmettre les savoirs entre ces différentes générations et créer une cohésion d’équipe autour d’un thème fédérateur et permettre une mise en application d’un management intergénérationnel.

La coupe du monde de foot et le brésil peuvent être l’occasion de mettre en place un management collaboratif, capable de développer conjointement performance de l’entreprise et épanouissement des salariés en créant les conditions de la coopération et de la solidarité au sein de son équipe.

Dans une entreprise comme avec une équipe de foot, pour réussir, il faut que tout le monde aille dans le même sens. Le succès c’est d’abord le projet d’équipe partagé par tous. Manager, profitez de la coupe du monde de foot pour développer votre leadership !

Un remaniement, mais dans quel but ?

Alors que le feuilleton du remaniement a tenu en haleine les commentateurs politiques pendant les 2 tours des élections municipales 2014, nous sommes ce soir fixés. Le tête de l’équipe gouvernementale change et l’équipe avec.
Un remaniement, mais dans quel but ? Une solution à court terme ? Un resserrage de son équipe ? Un changement de cap ?

RemaniementQue ce soit à la tête d’un service, d’une entreprise ou d’une nation, le manager  doit animer et fédérer son équipe soumise chaque jour à des pics d’activité, des exigences (clients) et des attentes croissantes de résultats, nécessitant une réaction rapide et structurée.

Pour ce faire, le manager doit disposer des outils lui permettant d’être efficace pour analyser la situation et mettre en place une solution adaptée.

Si en politique, un remaniement consiste souvent en un simple jeu de chaises musicales, il est en réalité primordial de suivre quelques étapes clés passant par un véritable diagnostic de la situation, l’élaboration d’un plan d’action différenciant les actions curatives, des actions correctrices et des actions préventives jusqu’à leur mise en œuvre et leur mesure. Un remaniement efficace passe donc sans conteste par une véritable mobilisation et la création d’une dynamique du changement au sein de son équipe.

Inscrivez-vous à la formation Remaniement ou (Ré)organiser son service pour savoir ajuster rapidement l’organisation de votre équipe pour faire face aux aléas.

 

Gestion du temps

Il n’est pas toujours évident d’arriver à bien gérer son temps. De nombreuses astuces et méthodes existent. Mais comment changer vos habitudes et mettre en œuvre les bonnes pratiques pour améliorer votre gestion du temps ? La formation Gestion du temps permet d’acquérir des méthodes de gestion du temps afin de mettre en place de nouveaux comportements.

Les points abordés lors de la formation Gestion du temps :

  • Qu’est-ce que la gestion du temps ?
  • Diagnostic de votre rapport au temps, de votre fonctionnement
  • Connaître son rythme biologique pour adapter et optimiser son rythme de travail
  • Rôle et identification du stress
  • Urgence et Priorité : savoir faire la différence pour mieux les gérer
  • Le contrat d’engagement :
    • Se fixer des objectifs
    • Définir ses priorités
    • Se fixer une limite de temps
    • Planifier
    • Réaliser une tâche à la fois

L’alternance d’apports théoriques, d’exercices pratiques et de mises en situation permettent de s’approprier immédiatement les bonnes pratiques et d’une bonne gestion du temps.

Les prochaines sessions de formation Gestion du temps :

  • Paris : les 16 et 17 décembre 2013 et 6 et 7 mars 2014
  • Lyon : les 17 et 18 février 2014
  • Bordeaux : les 27 et 28 mars 2014
  • Lille : les 4 et 5 avril 2014

Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Suivez la formation Gestion du temps à distance.

Pour en savoir plus ou vous inscrire à une session de formation, contactez-nous par téléphone au 01 40 73 83 50 ou par email.

L’entretien annuel d’évaluation

entretien annuel d'évaluationDans la plupart des entreprises, la saison des entretiens annuels d’évaluation a commencé. Rendez-vous incontournable de fin d’année entre le manager et ses collaborateurs, l’entretien annuel d’évaluation est l’occasion d’évaluer les compétences professionnelles du salarié, d’identifier ses points forts et ceux à améliorer, de fixer des objectifs pour l’année à venir. C’est aussi un moment privilégié pour échanger…

L’entretien annuel d’évaluation, droit ou obligation pour l’employeur ?

Le Code du travail ne contient aucune disposition obligeant l’employeur à instaurer des entretiens d’évaluation dans son entreprise. L’employeur peut toutefois être dans l’obligation d’organiser de tels entretiens en application d’une convention ou d’un accord collectif. Certains accords peuvent en effet définir des règles relatives à l’organisation ou au formalisme de l’entretien annuel d’évaluation. Il convient donc de s’y reporter. Avant d’évaluer l’aptitude professionnelle de ses salariés, l’employeur doit les informer des techniques et des méthodes utilisées (Code du travail, art. L. 1222-3).

Quelles sont les formalités à  respecter avant de mettre en place un entretien annuel d’évaluation ?

La consultation des instances représentatives du personnel
Parce que les évaluations sont de nature à engendrer une pression psychologique entraînant des répercussions sur les conditions de travail des salariés, agir sur leur évolution de carrière et leur rémunération, l’employeur doit consulter le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avant leur mise en place. L’avis du CHSCT doit ensuite être transmis au comité d’entreprise (CE) ou, à défaut, aux délégués du personnel, qui doit lui-même être informé et consulté préalablement à la décision de mise en œuvre dans l’entreprise de moyens ou techniques permettant un contrôle de l’activité des salariés.
Le CE doit en effet être informé et consulté sur toute mesure ayant une incidence en terme de conditions de travail, d’évolution de carrière et de salaires (Code du travail, art. L. 2323-27). Le CE doit aussi être consulté au titre de l’article L. 2323-32 du Code du travail précisant la consultation préalable à toute décision de mise en œuvre de moyens permettant un contrôle de l’activité des salariés dans l’entreprise.
Enfin, les délégués du personnel peuvent recourir à leur droit d’alerte s’ils estiment que les procédés d’évaluation portent atteinte aux libertés individuelles dans l’entreprise (Code du travail, art. L. 2313-2).
L’information des salariés
Le salarié est expressément informé des méthodes et techniques d’évaluation professionnelle mises en œuvre à son égard (Code du travail, art. L.1222-3), avant leur mise en œuvre. L’information préalable pourra intervenir sous une forme individuelle ou collective.
A défaut d’information préalable, le salarié peut contester devant le juge des référés l’utilisation d’un tel système et même réclamer des dommages et intérêts.

Quels sont les droits et obligations du salarié lors de l’entretien annuel d’évaluation ?

En raison du caractère impératif de l’entretien annuel d’évaluation, le salarié ne peut pas, sauf abus de droit de l’employeur, refuser de s’y soumettre. Son refus peut être sanctionné par l’employeur. Il peut même justifier un licenciement pour faute grave.
Dès lors que les informations demandées par l’employeur au salarié ont un lien direct et nécessaire avec l’évaluation de ses aptitudes, le salarié est tenu de répondre de bonne foi aux questions posées par l’employeur.

Comment formaliser l’entretien annuel d’évaluation ?

En règle générale, l’employeur remet au salarié un compte-rendu de l’entretien qu’il lui demande de signer. Le refus du salarié de signer le bilan de l’entretien en signe de désaccord avec son contenu n’a aucune d’incidence sur la validité de l’entretien qui s’est déroulé. Le salarié peut aussi le signer tout en faisant part, dans la partie prévue à cet effet, de ses commentaires sur les critiques faites à son encontre. Il peut ainsi préciser qu’il n’a pas eu les moyens nécessaires à ses missions.
Le salarié peut demander copie du document comportant des données d’évaluation, ainsi que la signification des codes et valeurs qui lui sont appliqués.

L’entretien d’évaluation permet d’apprécier les qualités professionnelles d’un salarié au moment où il est réalisé. Aussi peut-il avoir des incidences en matière de rémunération, de déroulement de carrière et de formation. Une appréciation négative du travail du salarié peut constituer un élément à charge que l’employeur peut utiliser contre lui. L’employeur peut se fonder sur les résultats d’une procédure d’évaluation pour justifier une différence de classification et de rémunération.
Si l’appréciation du travail du salarié est positive, le salarié pourra aussi opposer le compte-rendu de son entretien annuel à l’employeur pour réclamer par exemple une revalorisation de salaire ou contester le motif de son licenciement dans le cas où une incompétence professionnelle lui serait reprochée.

Afin que vos entretiens annuels d’évaluation deviennent un véritable outil de management et de progrès pour l’entreprise et le salarié, vous pouvez suivre notre formation « Entretien annuel d’évaluation » .