La gestion de la chaîne logistique dite Supply Chain a longtemps été négligée en France. Cette discipline permet de maintenir une cohérence dans le fonctionnement de l’entreprise, toujours adaptée au marché.

L’ingénierie de la gestion de chaîne logistique longtemps négligée
En France, l’ingénierie de la Supply Chain a longtemps été négligée, alors qu’elle nécessite une véritable collaboration entre les différentes fonctions clés de l’entreprise (achats, production et logistique, RH, commercial et marketing). Les ressources humaines, par exemple, sont au cœur de l’efficacité la Supply Chain. Il s’agit de leur donner les moyens nécessaires et des outils faciles à adopter qui, loin de les remplacer, les aident à prendre rapidement de bonnes décisions. Une bonne ingénierie des processus et des outils de planification innovants permettent de relever des défis majeurs.

Être réactif à l’évolution du marché et avoir une vision globale
Dans une économie où la demande est de plus en plus changeante, pour des produits de plus en plus personnalisés, c’est une véritable gageure de proposer les bons produits au bon endroit, au bon moment et au meilleur coût. Cela nécessite de planifier et d’optimiser la Supply Chain dans son ensemble – approvisionnement, production et livraison – au sein de l’entreprise, mais aussi en amont et en aval. Aujourd’hui, pour de très nombreux acteurs industriels ou de la distribution, posséder une vision transversale et transparente de l’ensemble de la Supply Chain est vital. En effet, sans cette vision, les arbitrages sont rarement optimaux : par exemple, optimiser les coûts de production peut entraîner une augmentation des niveaux de stock ou des coûts de transport.

Assurer une bonne coopération entre tous les maillons de l’entreprise
Améliorer l’efficacité de la Supply Chain nécessite une collaboration entre les différentes fonctions clés de l’entreprise et aussi avec les fournisseurs, les clients et les sous-traitants. Partager l’information avec les modes de communication standards comme l’échange d’emails ou de fichiers est insuffisant. Ces divers acteurs doivent accéder aux informations à jour qui les concernent. Par exemple, il est regrettable qu’un responsable des expéditions s’applique à optimiser une tournée de livraison avec une commande que la production vient de reporter.

Mesurer pour mieux gérer production et commandes
Chaque décision a des impacts directs et indirects difficiles à anticiper. Chacun doit être informé des conséquences de ses choix sur les performances globales de l’entreprise et sur l’efficacité des autres départements. Pour reprendre l’exemple ci-dessus, le responsable de production aurait pu décaler une autre commande dont la livraison était prévue plus tard.
Maîtriser la complexité de la Supply Chain ne va pas de soi. Il faut décentraliser et présenter à chaque acteur local l’information pertinente et à jour, tout en assurant une cohérence globale des décisions. Il faut également alléger la tâche de planification par des traitements automatiques en temps réel : vérification des contraintes, levées d’alertes, comparaison de scénarios, exploration d’alternatives… Le Lean Management poursuit cet objectif d’accroître la valeur créée pour le client en améliorant les performances de l’entreprise.

En conclusion, pour maîtriser la Supply Chain, véritable vecteur de croissance des entreprises, il faut résoudre des puzzles complexes à plusieurs dimensions, comprendre les besoins propres à chaque activité et les modéliser finement, connaître et propager instantanément les conséquences des décisions, et surtout, rapprocher les objectifs contradictoires de multiples acteurs internes et externes à l’entreprise.

Au cours des derniers mois, des mesures ont été prises afin de rendre plus lisible le dispositif des aides proposer aux entreprises dans leur démarche export. En quelques lignes, voici ce qu’il faut retenir.

Le nouveau label  » BPIFRANCE EXPORT « 

Le soutien public à l’export au niveau national vient de faire l’objet d’un regroupement au sein de BPIFRANCE EXPORT. C’est un label qui a été lancé lors d’une conférence de presse à Bercy le 22 mai 2013. Au cours de cette réunion, 14 mesures concrètes visant à simplifier et à clarifier le dispositif pour les entreprises ont été annoncées. Elles sont destinées à porter leurs effets selon les axes suivants :

• simplification de l’offre
• amélioration des produits
• renforcement de la distribution sous le label  » bpifrance export « 

Le label BPIFRANCE EXPORT regroupe l’ensemble des dispositifs publics : COFACE, BPI France et UBIFRANCE.
Pour être au plus près des entreprises, l’ensemble de ce dispositif sera accessible en région via le réseau régional de BPI France. Le soutien public est réparti en 4 thèmes (déterminés en fonction des besoins des entreprises) avec pour chacun d’entre eux une offre de services :

• Prospection des marchés internationaux
• Financement du développement à l’international
• Sécurisation du projet export
• Implantation à l’étranger

La bannière commune  » France international « 

Le Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique (CIMAP) du 17 juillet 2013 a présenté des mesures pour  » aller plus loin  » afin de rendre le dispositif plus cohérent, plus efficace et plus lisible.
Ainsi, il a été annoncé d’ici à la fin de l’année, la mise en place d’une bannière  » France International « . Nicole BRICQ, Ministre du commerce extérieur, parle d’une « fédération d’acteurs » regroupant des partenaires, Ubifrance, la banque publique d’investissement, les Chambres de commerce et d’industrie International (CCI International), les régions, les opérateurs de l’agroalimentaire. La bannière « France international » disposera d’un site internet pour l’ensemble des procédures. La création d’un réseau social des exportateurs y sera aussi associée.
Il est par ailleurs prévu un rapprochement entre l’Agence Française pour les investissements Internationaux (AFII) et UBIFRANCE.
Au niveau local, la coordination des actions sera renforcée avec la branche internationale des chambres de commerce et d’industrie et des partenariats seront développés avec les régions.

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Pourquoi une formation Achats ?

Près de 60 % des directions achats considèrent que leur priorité est désormais la santé et la pérennité de leurs sous-traitants, via une meilleure gestion des relations clients/fournisseurs. Le changement est notable car, jusqu’à présent, la réduction des coûts restait la priorité absolue des donneurs d’ordres. Mais la crise est passée par là. Si l’art de négocier au plus juste reste une qualité fondamentale de l’acheteur, la recherche de fournisseurs innovants, le raisonnement en coût complet, la réalisation d’achats responsables et non plus uniquement durables prennent de plus en plus d’importance dans le quotidien des opérationnels…

Formation aux métiers d’acheteur et de ses différentes fonctions : dans la fonction achats d’une entreprise, plusieurs métiers coopèrent harmonieusement. Le métier d’acheteur qui se charge d’acheter des biens et des services au meilleur rapport qualité prix. D’autres métiers connexes aux achats permettent également d’assurer la performance du service achats : on peut citer par exemple les métiers de la fonction logistique (approvisionnement, gestion des stocks…).

Formation aux outils des achats : Pour maîtriser ses achats, il est essentiel de connaitre toutes les étapes du processus achats et les outils disponibles aujourd’hui : de la définition du besoin, à la recherche de fournisseurs, jusqu’à l’analyse des offres, la négociation et la contractualisation, chaque étape-clé nécessite un grand savoir-faire technique et stratégique.

Formation à la négociation des achats : une bonne négociation a une importance stratégique pour l’entreprise et contribue fortement à sa rentabilité en influant sur les coûts des composants et ainsi sur la marge globale et à sa compétitivité tant en termes de coûts que de délais.

Formation aux achats spécifiques : la pression concurrentielle devient de plus en plus accrue et le passage d’une économie de production à une économie globalisée change les pratiques. Sur un plan géographique, la mondialisation des échanges étend le territoire d’investigation des fournisseurs. Sur un plan fonctionnel, les achats interagissent désormais directement avec les choix stratégiques de l’entreprise en matière d’externalisation et de sous-traitance. Enfin sur un plan sectoriel, les fonctions achats investissent désormais de nouveaux secteurs d’activité tels que le monde des services, des prestations intellectuelles, des administrations ou encore de l’Internet.

Formation au droit des achats : maîtriser les règles fondamentales du droit commercial et de la concurrence est indispensable à une bonne pratique des achats et permet de sécuriser la négociation juridique et financière de ses contrats d’achats.